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...Avec un héritage conséquent.

La revolution copernicienne entraîne une remise en cause de la suprematie de l'Eglise.

 

 

Une révolution est, au sens le plus courant du terme, en rapport avec le domaine politique: c’est une rupture radicale avec le passé, considérée non comme une régression mais comme un progrès.

C’est avec Copernic que des hommes se sont opposés aux dogmes religieux de l’Eglise, et aussi à la Bible ce qui est en soit un début de révolution. De plus, Copernic instaure une nouvelle théorie de l’Univers, une révolution astronomique certaine. La transformation des méthodes scientifiques et des idées philosophiques qui a accompagné le changement de représentation de l'univers du XVe au XVIIIe siècle, faisant passer les représentations d'un modèle géocentrique au modèle héliocentrique est appelée révolution copernicienne.

 

Le combat géo/héliocentrisme voit s'affronter les points de vue des scientifiques et des théologiens avec des tensions sans précédent, au sujet de l'interprétation des Écritures saintes, et des passages cosmologiques de la Bible qui se réfèrent aux modèle de Ptolémée. Le cas de Galilée en particulier a montré que les scientifiques avaient besoin d'une certaine autonomie par rapport aux autorités ecclésiastiques pour effectuer leurs recherches.

 

La confirmation des thèses héliocentriques révèle un caractère trop littéral et dogmatique de l'interprétation des textes de la Bible, décrédibilisant la religion dans les milieux intellectuels. Certains philosophes des Lumières vont considérer l'Église d’obscurantiste puisqu’au lieu de reconnaître ses erreurs, l'Église s'est pendant longtemps enfermée dans une politique du silence.

 

D’Alembert, dans l’Encyclopédie milite pour une séparation de l’Eglise et de la science, arguant que l’Eglise n’a pas de compétence en matière scientifique, qu’elle a tout à perdre à se mêler de ce qui n’est pas de son ressort, et que l’Ecriture ne doit pas être interprétée littéralement.

Voltaire publie en 1736 l'épître sur Newton, et met à la mode en France la physique du savant anglais. Puis, en 1738, il publie les Éléments de la philosophie de Newton et diffuse la théorie de l’anglais, après son éxil en Angleterre.

 

René Descartes s’est rallié à la Cosmologie Copernicienne. Il est considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne, en atteste cette phrase volontairement provocatrice: “Enfin Descartes vint”.

D’après le philosophe Michel Foucault (926 – 1984), dans Les mots et les choses, identifie une épistème ou un changement dans la configuration du savoir datant du  milieu du XVIIe siècle à 1825 environ. Le français témoigne de la naissance des sciences modernes.

 

Grâce à la loi de la gravitation universelle, une nouvelle branche de l’astronomie voit le jour: la mécanique céleste, c’est à dire l’étude des mouvement des astres sous l’effet de la gravitation.

 

Edmond Halley est un astronome anglais, il utilise la nouvelle loi de Newton afin de déterminer les orbites de plusieurs comètes. Il découvre alors que les comètes observées en 1531, 1607 et 1682 étaient en fait différentes apparitions d’un seul et même corps. Il prédit en 1705 que la comète qui porte désormais son nom réapparaîtrait en 1759, ce qui se produisit.

 

        En 1781, l’astronome anglais William Herschel découvre par hasard un astre qui se déplaçait lentement dans le ciel, que l’on va appeler Uranus. Seulement, la planète ne semblait pas obéir tout à fait aux lois de Newton, mais dérivait légèrement par rapport aux prédictions. On explique ce phénomène en supposant qu’une huitième planète encore inconnue perturbait le mouvement d’Uranus par son influence gravitationnelle. Les astronomes Français Urbain Le Verrier et Anglais John Couch Adams, se lancent alors dans des calculs extrêmement compliqués et cherchèrent à déterminer la position de cette planète inconnue à partir des perturbations du mouvement de la nouvelle planète Uranus.

    

     Tous deux arrivent à des résultats similaires en 1846, mais c’est Urbain Le Verrier qui réussit à faire vérifier ses calculs en premier. Le Verrier envoie son estimation de la position de la planète à Johann Gottfried Galle, un astronome de l’observatoire de Berlin. Il confirme la présence d’une nouvelle planète, bientôt baptisée Neptune, très près de la position prédite par le Français.

 

C’est un triomphe pour la mécanique céleste, pouvant prédire théoriquement l’existence et la position d’un corps. L’héliocentrisme et la loi de Newton ont donc permis indirectement de découvrir Neptune.

© 2014 David Martin, Oscar Glaize, Gabriel Bourgain.

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